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Un rapide bilan de mes sorties depuis le mois de janvier de cette nouvelle Année 2020 met en exergue le fait que je n'ai pas fait une seule sortie sur route seul. Mon bilan routier est le fruit de mes sorties collectives du samedi avec mes compagnons de BIZANET.
Pourtant j'ai roulé 1200 km durant janvier. J'ai intégré un groupe "d'anciens" qui roulent les lundis et les jeudis mais c'est surtout du VTT ou du Gravel donc un kilométrage limité (45 km maximum par sortie). Je dois aussi avouer que mes sessions sur le site ZWIFT m'apportent un plaisir inégalé et que j'en suis devenu "accro" . Heureusement que mes compagnons de BIZANET sont là pour me sortir de chez moi pour rouler sur la route car je ne sais pas si ma motivation actuelle m'inciterait à le faire. Peut-être à cause de la saison, cette année je n'apprécie pas les basses températures et ça me donne une bonne raison pour rester au chaud.
Ces séances du samedi je les apprécie au plus haut point car l'ambiance y est très bonne. Mais ce matin je n'étais pas au rendez-vous devant l'Église de BIZANET et pour cela 2 raisons. La première : la semaine dernière j'ai fait état, dans mon compte-rendu hebdomadaire, du problème technique ou mécanique rencontré sur mon vélo de route. Problème pas encore résolu puisque le vélociste est en attente d'une pièce essentielle au bon fonctionnement de mon VAE. La seconde raison est que jeudi au cours d'une de ces sorties VTT - Gravel j'ai effectué une petite chute sans réelle gravité si ce n'est que j'ai dû me froisser un ischio-jambier. Une petite douleur lancinante mais permanente. J'ai préféré "faire l'impasse" pour la route.
Je vais donc aller rouler à VTT, le plus souplement possible pour ne pas rester inactif aujourd'hui. Je vais aller en reconnaissance de parcours à partie de LA NAUTIQUE à NARBONNE.
Ciel couvert, nuages bien renflés, la chaussée est humide. Il souffle un "petit marin". Le fond de l'air est humide. Je vais me diriger vers BAGES, d'abord en suivant le littoral de l'Étang éponyme. Dès le départ la piste est grasse. De grosses flaques d'eau, des ornières boueuses qui rendent difficiles la progression même si le terrain est plat. Ça glisse beaucoup. A un moment donné j'essaie de passer ce qui semble être une flaque mais le vélo s'enfonce jusqu'aux moyeux de roues. Je mets pied à terre (ou plutôt dans l'eau) pour éviter de tomber : j'ai de l'eau jusqu'aux genoux.
Ces 4 premiers kilomètres sont pénibles. Le vélo est un tas de boue, j'ai les pieds trempés mais heureusement il ne fait pas froid. Maintenant je ne vais pas prendre la route directe (celle qui suit le littoral) pour aller à BAGES, j'ai repéré, un peu plus haut une petite route étroite, qui monte, un panneau avec inscrit BAGES - 3,2 km à l'intersection. Dès le départ ça monte, d'abord doucement mais au fur et à mesure la pente s'accentue pour atteindre un point maximum à 14%. Tout à gauche et en souplesse (bien obligé !)
Au bout de ce kilomètre et demi de montée, j'arrive devant une barrière fermée car la route est interdite aux motos et aux 4X4. Un peu de descente et j'arrive à un point panoramique surplombant le village de BAGES. La vue est sublime.
De la descente sur une route étroite mais sur un enrobé bien agréable pour arriver jusqu'au village de BAGES. Je cherche maintenant la route parallèle à celle qui borde l'étang. A l'entrée du village, sur l'étang, des cormorans en attente sur un piquet en bois. J'ai déjà roulé dessus mais je ne me rappelle plus comment y accéder. Heureusement un monsieur du village me donnent les explications utiles pour trouver mon chemin. Prochaine destination PEYRIAC DE MER en passant par l'ESTARAC.
Un kilomètre de route relativement plane et ensuite ça grimpe sur un kilomètre. 10% maximum mais la récompense est au sommet avec toujours cette vue sublime sur l'étang de BAGES. C'est étroit, c'est tortueux mais c'est quand même du plaisir de rouler dans un tel environnement !
Une belle descente et de la route plate pour arriver à PEYRIAC DE MER. Passage devant l'Étang du DOUL, quelques flamants roses, je poursuis mon chemin en suivant une piste qui va m'amener en lisière de la Réserve Africaine de SIGEAN. De nouveau je suis confronté à un sentier inondé et boueux.
J'arrive sur le chemin dont le bord est clôturé, de l'autre côté, c'est la Réserve Africaine de SIGEAN. C'est d'abord le bruit qui accapare l'attention. En effet sur le bord de l'Étang je peux voir des centaines de flamants roses, certains sont statiques, d'autres s'agitent en pleine parade amoureuse. J'essaie tant bien que mal de faire des photos. Un peu plus loin je longe l'enclos des girafes, elles sont à l'extérieur avec des autruches. Quel spectacle ! Quel plaisir !
Je continue sur ce chemin et j'arrive en bordure de la D.6009 (Route de NARBONNE - PERPIGNAN), je vais la longer un petit peu dans l'espoir de trouver un chemin en face qui pourrait me faire revenir par PRAT DE CEST. Mais comme je ne trouve rien, je reviens à PEYRIAC DE MER.
Je vais repartir par le Chemin pris à l'aller. Direction BAGES par l'ESTARAC. Je remonte tout ce que j'ai descendu. Au sommet je vois un panneau "BAGES à pied 3 km" et un chemin pierreux qui s'en va dans la garrigue. Pourquoi pas ?
Ce chemin va monter sur 2 kilomètres, étroit, pierreux et pas très stable. La descente va être encore plus rude et je vais être obligé de la faire à pied. Le sentier est redevenu très étroit, avec une rigole très profonde au milieu, due à l'écoulement des eaux de pluie. Le GPS indique une pente à 19%. Même à pied (et avec le vélo à côté) la progression est difficile, voire dangereuse. Enfin j'aperçois au loin le village de BAGES.
Ouf ! Je peux remonter sur le vélo. Avant d'aborder le retour sur BAGES, une petite route sur la gauche qui ne paie pas de mine et avec une indication importante : PORT LA NAUTIQUE - 6,2 km / LES PESQUIS - 1,8 km. Je prends cette option pour revenir. Mais là encore je vais avoir droit à un chemin difficile, étroit et pierreux.
Ça y est j'ai retrouvé la route, je ne suis qu'à un kilomètre de la route de LA NAUTIQUE. Quand j'y arrive, je n'ai pas envie de repasser dans le "marécage" de l'aller. Je vais prendre le chemin de l'ARBORETUM, peut-être plus long mais en meilleur état que la piste embourbée.
J'arrive enfin à mon point de départ, boueux des pieds à la tête. Ma jambe ne m'a pas fait souffrir outre mesure. Je suis satisfait de ma sortie. 38 km au compteur quand même. J'ai l'impression que j'apprécie de plus en plus ces sorties dans la nature. Elles évitent les confrontations dangereuses avec la circulation automobile quand nous roulons sur la route.
Balade Gravel Bike - LA NAUTIQUE - 09.02.2020
Distance 38.23 km | Time 2:42:27 | Speed 14.1 kph | Elevation 401 m
Sortie de samedi 8 février 2020